Internet t'offre des possibilités quasi illimitées, mais attention, tout n'y est pas recommandé. Tu es responsable de ce que tu publies en ligne, mais, tant que tu es mineur, ce sont tes parents qui sont responsables de ce que tu fais, c'est sur eux que retombera un blâme éventuel. Garde bien à l'esprit ce dont nous avons déjà parlé plus haut : le droit au respect de la vie privée (Constitution belge, article 22).
Le harcèlement à l'école ou dans la vie réelle existe. Avec le développement des technologies de l'information et de la communication, on a vu apparaître le cyberharcèlement qui est souvent le prolongement du harcèlement classique via les médias. Dans ce cas de figure, le harceleur se sert d'Internet, du GSM pour importuner, menacer ou insulter sa victime. Insultes, menaces sont envoyées par SMS, de même que des photos ou commentaires gênants sont postés sur les réseaux sociaux.
Certains vont encore plus loin, car les technologies en ligne ouvrent diverses possibilités de harcèlement : voler un mot de passe et accéder ainsi au compte de quelqu'un afin d'en bloquer l'accès ou envoyer des messages insultants en son nom, pirater un compte et y voler des informations personnelles, harceler via les réseaux sociaux, créer un site ou un blog comportant un contenu blessant et des photos de la victime... Les possibilités sont nombreuses pour quiconque un tant soit peu habile dans le maniement de ces technologies.
Cependant, on ne peut pas faire n’importe quoi : Internet n'est pas une zone de non-droit. La loi s'y applique. Injurier, calomnier, harceler, tenir des propos violents… tout ça est strictement interdit et punissable, même si cela se fait anonymement, car, grâce à l’adresse IP de l’ordinateur, personne n'est jamais vraiment anonyme sur Internet.
Si tu es victime de cyberharcèlement, n'hésite pas à bloquer et à signaler la personne qui te menace, t'importune ou t'insulte. Parles-en aussi à quelqu'un de confiance.
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